Martin Bellander a créé cette visualisation en analysant avec un programme les couleurs de 94 526 peintures datant de la période 1800-2000 et disponibles sur le site de la BBC.
La lente progression du bleu semble inexorable.
Martin Bellander a créé cette visualisation en analysant avec un programme les couleurs de 94 526 peintures datant de la période 1800-2000 et disponibles sur le site de la BBC.
La lente progression du bleu semble inexorable.
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Est -il possible d’obtenir la liste des 94526 peintures analysées? Je souhaiterai vérifier par moi même…
Merci.
Y’a tout le programme sur son site et la liste des oeuvres sur le site de la BBC, j’attends tes résultats :p
C’est du au refroidissement chromatique, al gore nous avait prévenu…
Il parait que le bleu est la couleur préférée des européens…
C’est ce que dit Michel Pastoureau dans « Bleu : histoire d’une couleur ».
Comme ce sont les tons orangé (chair ?), je vois une autre raison: Diminution du nombre de portraits (photo ? autre raison ?) et augmentation des paysages/figuratifs/abstraits (où les couleurs sont plus variées).
Si l’analyse se fait sur la colorimétrie la plus grande présence de blancs ou de tons neutres augmente aussi mécaniquement la part de bleu sur l’orange.
Les ingrédients qui permettaient d’obtenir les couleurs bleues sont peut-être davantage détériorés dans le temps (rayonnement UV, chaleur, …) que ceux des autres couleurs?
C’est une possibilité oui.
Pour poursuivre la discission il faut dire que jusquà la fin de 17eme siècle le bleu (de Prusse) était un pigment rare, cher et instable, virant facilement vers le vert ou le noir selon les impuretés qu’il contenait. puis tout au long du 18e, les recherches des chimistes pour obtenir des bleus stables a progressé jusqu’à la fin du 19e/début du 20e siècle et l’apparition des couleurs synthétiques dûes aux chimistes allemands. Et là seulement, les bleus se sont démocratisés. (Histoires vivantes des couleurs de Philip Ball, Hazan ed.)