L’assemblage du télescope spatial James-Webb, le successeur d’Hubble
Une photo HDR d’un modèle taille réelle du télescope
Le télescope spatial James-Webb (James Webb Space Telescope), est un télescope spatial développé par la NASA avec le concours de l’ESA.
Il doit succéder en 2018 au télescope spatial Hubble pour l’observation dans l’infrarouge mais ne permet pas, comme celui-ci, d’observer le spectre lumineux dans l’ultraviolet et en lumière visible.
D’une masse de 6 200 kilogrammes, il est doté d’un miroir primaire de 6,5 mètres de diamètre contre 2,4 mètres pour Hubble et il peut collecter une image 9 fois plus vite que Hubble.
La résolution de ses instruments doit être utilisée, entre autres, pour observer les premières étoiles et galaxies qui se sont formées immédiatement après le Big Bang.
Le projet porte le nom du second administrateur de la NASA James E. Webb.
Le télescope doit être lancé par une fusée Ariane 5 depuis Kourou et sera positionné au point de Lagrange L2 du système Soleil-Terre, à 1,5 million de kilomètres de la Terre du côté opposé au Soleil.
Pour conserver cette position il est prévu que l’observatoire corrige périodiquement sa position à l’aide de petites poussées. Les réserves de combustibles prévues à cette fin doivent lui permettre de rester fonctionnel, en position, une dizaine d’années.
Le télescope va devoir suivre une procédure complexe pour se déployer :
https://www.youtube.com/watch?v=bTxLAGchWnA
Un timelapse de l’assemblage des miroirs :
Un modèle des miroirs à l’échelle 1:6 dans un banc de test optiqueLes cuves de stockage des miroirs finaux pour le transport
Ouverture d’une cuveUn des miroirs encore chez son fabriquant
Une structure de support de test dans la chambre à videLes miroirs sont refroidis à 24 Kelvins pour vérifier leurs déformations dans l’espaceLes câbles électriques sont entourés d’aluminium pour les protéger du froidLe réflecteur secondaire est nettoyé avec de la glace carboniqueLa structure qui supportera les miroirsL’inspection d’un miroir
Un miroir supplémentaire destiné aux essais d’assemblages avec l’équipe du fabriquantDes miroirs lors d’un test de températureLe miroir tertiaire du télescopeLes « ailes » sur le côté de la structure qui accueilleront des miroirs et qui devront se déployer
Un selfie-miroir à 9 milliards de dollarsTest du bouclier thermique du « Mid Infrared Instrument »La cuve géante dans laquelle les conditions de température et de pression de l’espace sont reproduites lors des essaisUne ingénieure place dans la cuve des panneaux qui absorbent les émissions moléculaires qui pourraient perturber les expériencesLa tête de Mark Clampin se reflète dans les miroirsInspection d’un miroir
Le capteur de 16 millions de pixels au coeur du télescopeLes instruments de volsInspection d’une voile géante qui va protéger le télescope du rayonnement solaireIl y en a plusieurs qui doivent se déplier et être parfaitement espacées
Inspection de la matrice de micro-obturateurs qui vont permettre d’observer le spectre de certains petits objets lumineux tout en bloquant la lumière de tous les autres
Le cône qui va contenir une partie du télescope
Un bras mécanique qui permet de déplacer les miroirs sans les abîmer
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