Cette pierre qui se trouve dans un mur de la rue Hatun Rumiyoc à Cuzco au Pérou est un exemple extrême des constructions murs cyclopéens polygonal chez les Incas.
Cette technique de maçonnerie utilisée il y a plus de 700 ans n’utilise pas de ciment mais des tailles complexes pour faire en sorte que les pierres forment des joints parfaits.

Avec ses 12 angles cette pierre était jusqu’à récemment la plus complexe que l’on ait retrouvée ce qui en fait une attraction touristique populaire, même au célèbre Machu Picchu il n’y en a pas avec tant d’angles.



Mais, en 2014, le ministère de la Culture du Pérou a annoncé qu’on en avait retrouvé une autre avec 13 angles qui, si elle est moins jolie, est peut-être plus intéressante car malgré sa complexité elle n’était pas mise en évidence mais cachée à l’abri des regards dans un système de canalisation de la ville de Huancavelica.

Cette pierre n’a pas 13 angles! Elle se trouve en bas d’un mur, les blocs horizontaux cachent la base du bloc. Je ne compte que 7 angles.
Non apparemment il y a bien d’autres angles cachés en bas si je fais confiance au ministère de la culture péruvien :)
Et même la radio publique américaine a repris l’info donc ça me suffit comme source : http://www.npr.org/sections/thetwo-way/2014/10/25/358815726/new-incan-find-goes-one-better-than-peru-s-famous-12-angle-stone
Je vais mettre tout le monde d’accord: il y en a une à 14 angles: http://www.perutouristguide.com/francaise/07cu/francaise_07cuangulos.html
ouais comme j’ai pas envie de tout modifier je suis d’accord pour dire que c’est une courbe : p
Et si c’était les pierres elles-mêmes le ciment?
Théorie bien française qui marque des points en Égypte et qui pose des questions en Amérique du sud.
Des pierres suffisamment bien taillées peuvent effectivement se souder, mais cela dépend des conditions externes (surtout l’humidité) et de la composition des pierres.
Plus près de chez nous, il y en a un bel exemple: La chapelle de Vervoz en Belgique.
Le baron Camille de Tornaco (qui habitait le château en face) suivait le chantier de près et venait, dit-on, vérifier qu’on ne pouvait pas glisser une lame de couteau entre les pierres sinon, il faisait recommencer le mur! Le résultat, c’est que depuis la fin des travaux en 1871, la crypte sous l’édifice (comme le reste du bâtiment) n’a jamais connu de problème d’infiltration.
Ah bah le calcaire (pierre de la chapelle vervoz), de un, est plus facile à tailler, de deux, avec un peu d’humidité forme je pense des concrétions de sels calcaires (comme les stalactites) qui « soudent la roche ».