Ces enluminures, ou plutôt marginalia car elles sont dans la marge, étaient souvent placés à cotés des textes des livres médiévaux par les copistes qui avaient l’air de bien s’amuser.
J’en ai trouvé la plupart sur ce site et celui là qui en ont plus avec des références et des explications.
Combat d’handicapés
Comment ne pas se servir d’une catapulte
Un lapin a capturé un chasseur et l’a condamné à être pendu.
Rencontre d’un singe et d’un hérissonUn cochon à échasse qui porte un chapeauUn ours attaque une licorneUn escargot attaque un chevalier
qui font de la musiqueet s’amusentet font des choses bizarre avec des bâtons.Du baseball médiéval.
Du baseball avec des singes.Des coqs qui s' »amusent ».
5 thoughts on “Des enluminures étranges au Moyen Age”
En voilà d’autre…
Belles, ces marginalia…
Sur l’image de la dame avec son panier et le nid avec des membres virils, il s’agit probablement d’une référence à une histoire colportée dans le malleus maleficarum d’Institoris ou marteau des sorcières, quinzième siècle, dans lequel les inquisiteurs racontent que les sorcières peuvent retirer les sexes des hommes concrètement et les amassent dans des nids de cigogne
‘est encore plus bizarre…’est encore plus bizarre…
freud dirait qu’il s’agit d’une peur masculine de la castration, fantasme autour de la sorcellerie féminine : la peur du sortilège qu’on appelait nouer l’aiguillette, pour rendre un homme impuissant est très présente. Fondamentalement, la fertilité de la terre, des animaux et des hommes est très importante dans une société qui n’a pas de réserves de nouriture; les rites de fertilité sont aussi anciens que l’homme, la peur qu’une volonté malveillante détruise les récoltes, la privation du sexe « coupé », tout ça c’est pareil. A rappeler l’excellent « empire des sens » où la femme amoureuse coupe le sexe de son amant, ce qui rappelle l’universalité du thème à travers les cultures et le temps. Egalement, la cigogne était censé aller chercher au paradis les petites âmes, le paradis était à Jérusalem, elle les ramenait au printemps, quand la nature explose littéralement de naissances, pour qu’elles s’incarnent, d’où l’image bien connue de la cigogne apportant un bébé. On a juste oublié pourquoi.
En voilà d’autre…
Belles, ces marginalia…
Sur l’image de la dame avec son panier et le nid avec des membres virils, il s’agit probablement d’une référence à une histoire colportée dans le malleus maleficarum d’Institoris ou marteau des sorcières, quinzième siècle, dans lequel les inquisiteurs racontent que les sorcières peuvent retirer les sexes des hommes concrètement et les amassent dans des nids de cigogne
‘est encore plus bizarre…’est encore plus bizarre…
freud dirait qu’il s’agit d’une peur masculine de la castration, fantasme autour de la sorcellerie féminine : la peur du sortilège qu’on appelait nouer l’aiguillette, pour rendre un homme impuissant est très présente. Fondamentalement, la fertilité de la terre, des animaux et des hommes est très importante dans une société qui n’a pas de réserves de nouriture; les rites de fertilité sont aussi anciens que l’homme, la peur qu’une volonté malveillante détruise les récoltes, la privation du sexe « coupé », tout ça c’est pareil. A rappeler l’excellent « empire des sens » où la femme amoureuse coupe le sexe de son amant, ce qui rappelle l’universalité du thème à travers les cultures et le temps. Egalement, la cigogne était censé aller chercher au paradis les petites âmes, le paradis était à Jérusalem, elle les ramenait au printemps, quand la nature explose littéralement de naissances, pour qu’elles s’incarnent, d’où l’image bien connue de la cigogne apportant un bébé. On a juste oublié pourquoi.