A partir des années 1700 et essentiellement au 19ème siècle les portraits à la silhouette sont devenus une forme populaire pour représenter des personnages.
On se faisait faire faire une silhouette lors d’un mariage, comme souvenir d’une personne âgée ou encore comme représentations de personnes célèbres.
Une grosse part de son attrait était que c’était une façon rapide et pas chère de montrer quelqu’un comparé à de la peintures ou à d’autres techniques plus compliquées et plus détaillées.
Les plus ordinaires étaient peints en quelques secondes à l’encre noire à main levée sur du papier mais des plus sophistiqués étaient pouvaient soit être peints sur des matières comme de l’ivoire ou du verre. Une autre technique consistait à découper la silhouette dans une feuille, parfois dorée ou décorée et à la placer devant une autre feuille noire.
Le mot silhouette vient d’Étienne de Silhouette, qui s’occupait des finances françaises en 1759 lors d’une crise du crédit et qui avait augmenté les taxes pour en sortir, en particulier sur les plus riches.
Il y a deux théories qui s’opposent, la première veut que le mot soit resté parce qu’il s’amusait à dessiner ses invités sur les murs de son château, l’autre que le mot fut utilisé par ses opposants qui se moquaient de l’austérité économique qu’il imposait en donnant ce nom à des dessins faits en quelques traits.
Partie de France mais assez vite oubliée la mode devient très populaire en Allemagne et dans les pays Anglo-Saxons.
Chez nous les artistes silhouettistes les plus connus sont François Gonord et August Edouart.
Dès que la photographie est inventée et s’installe durablement dans les mœurs la mode s’estompe rapidement et est assez vite oubliée.
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