[Mystère #245] Émile Berliner avec son premier phonographe.

-Le gagnant :

Bravo à Gurvan qui a trouvé la réponse très rapidement cette semaine et qui remporte la victoire.

Matéo, Jib, Ddier, Laurent, Jean-Marie, raspoutine, Mishkoba, Henry, Amandilh, jouz, IsLaz, Ducky, Simon, unnompressé, Dicamion, Eduardo, JoCh, Tibz, Quentin et Marie-Anaïs ont aussi trouvé la réponse, bravo !

-La réponse :

L’inventeur Émile Berliner pose pour un portrait avec son premier phonographe qui date de 1888 mais la photo a été prise quelques années plus tard, surement dans les années 1910 ou 1920.

Il y invente alors un gramophone et une matrice pour imprimer les disques horizontaux. C’est par ce brevet qu’il deviendra célèbre. Il présente pour la première fois en public ce projet de gramophone au mois de mai 1888 au Franklin Institute de Philadelphie. Il commence alors à fabriquer des disques en quantités importantes. Il enregistre aussi pour de nombreux artistes.

Le gramophone est commercialisé pour la première fois en 1893, par une compagnie fondée par Berliner et quelques amis, sous le nom de United States Gramophone Company.

Deux années se sont écoulées lorsqu’une nouvelle compagnie voit le jour à l’initiative d’importants hommes d’affaires. Ce sont les débuts de la Berliner Gramophone Company. Mais les ventes de gramophones sont peu élevées et la compagnie doit à tout prix moderniser le gramophone. Ce qui est fait la même année. Le système à manivelle est remplacé par un moteur à ressort. Mais peu à peu, l’invention de Berliner va circuler de mains en mains, chacun voulant s’approprier la part la plus importante. Ainsi trois sociétés gèrent l’invention : la Berliner Gramophone Company, qui fabrique le gramophone et le disque horizontal, la United States Gramophone Company, qui gère les droits des brevets, et enfin la Seaman’s National Gramophone, qui s’occupe du marketing et de la publicité.

Le début du xxe siècle est marqué par de nombreux ennuis pour l’inventeur allemand. Seaman essaie de s’approprier les ventes et, par une série de manipulations, il arrive à faire retirer le gramophone des ventes aux États-Unis. Berliner quitte alors les États-Unis et sa ville de Philadelphie pour aller s’installer à Montréal, choix loin d’être anodin puisque les liaisons avec Philadelphie était fréquentes. La société connaît alors une sorte d’apogée, jusqu’à atteindre deux millions de disques vendus durant l’année 1901. À la suite de la Première Guerre mondiale, la société connaît une formidable expansion et l’usine de Berliner constitue l’une des plus modernes de Montréal.


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