-Le gagnant :
Toutes mes félicitations à amertum qui a été le plus rapide pour trouver la réponse cette semaine !
Ils ont aussi trouvés mais pas assez rapidement : Jean, Harno, Clapenard, Troizel, Smaragdine, Trab, Ian, Corinne, Gurvan, Sylvie, Damin, Astroman, JoCh, Bart, Kelkundote, Sphax, ArnAGO, Sofie, Benoit, Regexp42, Vincent, Vorador, HoHoHo, Kalepom, Badmintoneur, CompteCommun, ed, Joe, Julien et Dudu.
-La réponse :
La photo, qui a été retouchée à l’époque pour ajouter les personnages, montre une extrémité de la grande lunette astronomique de l’exposition universelle de Paris en 1900.
L’instrument faisait partit du palais de l’optique et sa construction avait été initiée par François Deloncle.
La lunette avait deux lentilles achromatiques interchangeables de 1,25 m (49,2 po) de diamètre, l’une destinée à l’observation visuelle et l’autre pour la prise de clichés photographiques — l’appareil fonctionnant comme un astrographe —, et avait une longueur focale de 57 m (187 pi).
En raison de sa très grande taille, la lunette a été montée dans une position horizontale fixe. Vu la taille de l’instrument, l’emploi d’une monture équatoriale s’avérant impossible, les concepteurs conçurent un sidérostat de Foucault monté sur un cadre en fonte, le tout spécialement adapté pour la lunette.
La lumière provenant des objets astronomiques était redirigée dans le tube optique par l’intermédiaire du sidérostat qui possédait un miroir mobile de 2 m (6,56 pi) de diamètre. Quant au tube d’acier horizontal, il était long de 60 m (197 pi). L’oculaire de la lunette (ou la plaque photographique), placé sur des rails, pouvait être décalé de cinq pieds pour la focalisation. Avec la plus basse puissance de 500×, le champ de vision était de trois minutes d’arc.
Comme personne n’en voulait à la fin de l’exposition la lunette à été envoyée à la feraille, à part pour les deux lentilles, entreposées à l’Observatoir de Paris et de la monture, recyclée à Meudon.
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